Guide pratique pour e-marketeur en difficulté
Ces derniers mois, nous avons travaillé dur pour que l’enseignement à distance fonctionne vraiment, et nous avons souvent discuté de nos expériences respectives avec les enseignants ; nous sommes donc très heureux d’accueillir cette contribution, initialement publiée dans quelques messages sur Facebook, avec quelques notes.
En dix mois environ d’enseignement en ligne, j’ai fait et vu tellement d’erreurs que j’ai peut-être atteint le point où je peux les résumer en un décalogue.
Peut-être que cela peut vous être utile. Peut-être pas. Mais en attendant, je le partage.
1. Le logiciel n’est pas la chose la plus importante
Le plus important dans l’enseignement en ligne n’est pas le logiciel que vous utilisez. La chose la plus importante est le microphone.
Le microphone de votre casque est absolument diabolique.
2. Le logiciel n’est pas la chose la plus importante, encore
Je ne me lance pas dans la bataille des logiciels. Pour moi, l’un est aussi bon que l’autre, ayant essayé plus ou moins tous ces produits.
Mais si nous voulons vraiment parler de logiciels…
Le logiciel que nous utilisons pour l’enseignement à distance permet généralement deux modes, réunion et webinaire. En mode réunion, les personnes sont sur un pied d’égalité avec vous, c’est-à-dire au même étage que vous : elles ont leur propre case, elles peuvent ouvrir leur webcam et leur microphone, elles peuvent partager des moniteurs pour autant que vous leur donniez les autorisations appropriées. C’est mon mode préféré, où vous pouvez gérer jusqu’à une centaine de personnes.
3. Webcam oui ou non ?
Ne soyez pas obsédé par le fait que les webcams soient éteintes. L’arrêt de la webcam est un droit de l’auditeur. Lorsque j’enseigne à l’université, où toute la classe a sa webcam éteinte par défaut, on me pose beaucoup plus de questions qu’en classe. Le filtre « webcam désactivée » offre une grande protection, et ce n’est pas toujours une mauvaise chose car si la webcam est désactivée, le microphone s’ouvre beaucoup plus volontiers.
4. Écrire pendant la leçon
Lorsque vous enseignez, gardez toujours une feuille .doc ou un GDoc ouvert et visible sur l’écran partagé. Et prenez des notes dans le caractère 24 pendant que vous expliquez ou parlez. Vous changez la vie de votre public, car pendant qu’il vous écoute, il regarde simultanément les notes que vous prenez. À la fin de la réunion, remettez-leur votre feuille de notes.
5. Jamboard
Utilisez un outil Google gratuit qui vous permet de créer des graphiques, des diagrammes et des schémas en temps réel. C’est un logiciel collaboratif, et votre classe peut participer avec vous à la création de ce document. Ce que vous voyez ci-dessous est une image du travail effectué en classe avec Jamboard. Procurez-vous une tablette graphique pour vous aider.
6. Ne jamais dépasser l’heure d’enseignement continu
Et structurer l’heure de manière très rigide ;
- 10 minutes d’échauffement
- 40 minutes d’entraînement (enseignement)
- 10 minutes de repos (pause).
Exactement comme si c’était un entraînement de Crossfit. Depuis que j’utilise cette méthode, la concentration a augmenté de façon ridicule. Ainsi, si vous avez 4 heures de cours, faites un cycle de 4 échauffements, 4 entraînements et 4 repos.
7. Lâchez ces putains de glissières
Préparez évidemment des diapositives. Mais préparez aussi des captures d’écran, des pages web, des logiciels déjà ouverts. Votre public attend déjà avec impatience que vous lui fassiez découvrir les coulisses de votre travail, sans parler des coulisses de votre navigateur et de vos dossiers. Organisez d’abord le matériel. C’est plus facile comme ça.
8. Relevez un peu le niveau de votre théâtralité.
Mais c’est un peu dangereux et je ne sais pas si j’ai envie de le recommander car la frontière entre la théâtralité et le trash est floue.
9. Prenez soin de votre cadre
Je n’aime pas les arrière-plans et je ne les utilise pas. Mais je fais toujours attention à ce qui m’entoure. Par exemple, j’ai la télé derrière moi. Et si je le garde, il devient un point de lumière et un gros point de déclenchement. « Je me demande ce qu’il regarde. » C’est aussi un moyen d’amener le public dans les coulisses.
10. Profitez de vos phases d’échauffement pour poser des questions
Pour demander si tout va bien, s’ils ont des doutes ou s’ils veulent des précisions. Prenez systématiquement la température de votre public. Ne perdez jamais le fil ténu qui vous lie à eux.